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Un autoportrait collectif

S’il ne s’agit pas de dresser la toile des multiples parcours qui peuvent conduire des individus différents dans un même lieu, il est bien question de saisir la convergence du temps et de l’espace dans l’ici et le maintenant. Cet entrecroisement des parcours et la superposition des témoignages produit un être composite mais bien vivant. » Véronique Dassier

Avec cette collaboration parallèlement à la perception directe du dispositif et des histoires, une nouvelle direction se dessine par
Une analyse du langage dans les récits (Olivier Baude, Emanuelle Guérin)
Une analyse du son de la voix (Gérard Parésys)
La visualisation de ces données (Gérard Parésys et Guykayser)
Le travail entre des histoires sensibles et une recherche universitaire sera mis en lumière par un développement informatique permettant le passage des données analysées ( transcription du langage, analyse du son) à une visualisation directe et évolutive faite de mouvement, couleurs, lettres, géométrie et matière.
Cette présentation se fera en continu pendant le festival Excentrique et comblera ces trous de mémoire d’une interprétation poétique et esthétique offrant aux spectateurs une vision décalée des récits enregistrés.

Un audioportrait collectif
Les paroles des habitants du quartier sont d’abord enregistrées puis analysées avec les méthodes de la socio-linguistique.
Le fichier texte complexe, hierarchisé, résultat de ces multiples analyses, toujours en liaison, en synchronisation avec le son de la parole, sera lu, interprété par un logiciel à écrire (sous Processing, Pure Data…) et affiché, projeté, renvoyé aux locuteurs qui  » mettent la tête dans le trou « .
Le projet rendra visible et audible ces analyses réservées d’habitude à des scientifiques, des spécialistes.